La résurrection de l’affaire #Nahel : une manipulation politique pour offrir une tête à l’Algérie ?

admin
Le partage c'est l'amour !
Temps de lecture : 3 minutes

#Nahel : quand la justice française devient un pion sur l’échiquier geopolitique

Ce matin, le hashtag #Nahel a refait surface sur les réseaux sociaux, comme une vieille blessure qu’on gratte jusqu’au sang.
Presque deux ans après la mort de l’adolescent de 17 ans, tué le 27 juin 2023 par un policier à Nanterre, le parquet requiert un procès pour meurtre contre l’agent Florian M.
Une annonce qui, en apparence, sonne comme une victoire pour la famille de Nahel et un électrochoc dans le débat sur les violences policières.
Mais depuis quelques heures, une rumeur enfle sur X et ailleurs : et si tout ça n’était qu’une vaste manipulation politique ?

Une tête offerte sur un plateau d’argent à l’Algérie pour apaiser des tensions diplomatiques ?
Accrochez-vous, on plonge dans le terrier du lapin.

Un timing trop parfait pour être honnête

Le 4 mars 2025, le communiqué du parquet de Nanterre tombe comme un couperet : procès pour meurtre requis, la mère de Nahel « soulagée », les avocats qui savourent une qualification « inévitable ».
Mais pourquoi maintenant ?
L’enquête est bouclée depuis août 2023, une reconstitution a eu lieu en mai 2024, et les confrontations datent de juillet dernier.
Alors, qu’est-ce qui justifie cette annonce pile au moment où les relations franco-algériennes flirtent avec le point de rupture ?

Entre différends sur la mémoire coloniale et crispations autour des flux migratoires, Paris et Alger se regardent en chiens de faïence.
Certains twittos n’hésitent pas à y voir une manœuvre : relancer l’affaire Nahel, d’origine algérienne, pour jouer l’apaisement symbolique.

Une façon de dire :

Regardez, on punit les nôtres pour vos morts.

Une marionnette dans les mains de l’Élysée ?

La théorie conspirationniste prend racine dans un terreau fertile.
Le policier Florian M., incarcéré cinq mois puis libéré sous contrôle judiciaire, devient le parfait bouc émissaire.
Un pion sacrifié pour calmer les esprits, en France comme à l’étranger.

Sur X, des comptes anonymes – et quelques influenceurs bien connus – pointent du doigt une justice aux ordres.

« Un flic expérimenté jeté aux lions pour un tir sous tension ? Ça pue la mise en scène », lâche un post liké des milliers de fois.
Et si l’intention n’était pas tant de rendre justice à Nahel que de détourner l’attention d’un échec diplomatique plus large ?

Offrir une « victoire » à la communauté franco-algérienne, voire à Alger, pour éviter une escalade.

La vidéo amateur : clé ou leurre ?

L’élément central de l’affaire, cette vidéo amateur qui a démoli la version policière initiale, est brandie comme une preuve irréfutable.
Mais certains y voient un cheval de Troie. Diffusée à une vitesse folle sur les réseaux en 2023, elle a retourné l’opinion publique.
Et si elle avait été orchestrée, amplifiée par des bots ou des intérêts étrangers pour forcer la main de la justice française ?
Dans un monde où l’info est une arme, l’hypothèse fait frémir : Nahel, victime d’un flic, mais aussi d’un jeu bien plus grand.

Une colère détournée

Les émeutes de 2023 avaient mis la France à feu et à sang.
Aujourd’hui, relancer #Nahel pourrait raviver la braise, mais dans une direction contrôlée.
Donner une « justice » à la rue pour mieux la museler, tout en tendant une branche d’olivier à l’Algérie.

Les syndicats policiers, comme Un1té, crient déjà au scandale, mais leur voix semble étouffée par le bruit de fond.
Pendant ce temps, la mère de Nahel, Mounia Merzouk, devient sans le savoir une figure instrumentalisée dans ce théâtre d’ombres.

Et si la vérité était ailleurs ?

On ne saura peut-être jamais si cette requalification en meurtre est un pur acte de justice ou une pièce dans une partie d’échecs géopolitique.
Mais une chose est sûre : le retour de #Nahel n’est pas innocent pour tout le monde.

Entre manipulation, symboles et agendas cachés, l’affaire dépasse le fait divers.
Elle nous rappelle que dans ce monde connecté, chaque drame peut être une carte à jouer.


À qui profite le crime ? À vous de trancher.

Billets en relation

Laisser un commentaire